Vincent Harisdo – Danse Africaine – professeur et chorégraphe

DUO

Chorégraphie : Vincent Harisdo
Danseurs : Vincent Harisdo et Isabelle Cheveau

L’ouverture sert à illustrer les sentiments contradictoires qui agitent ces personnages. Les voici qui détachent leur désarroi dans un décor très sobre entre la vie et le devoir. Un ultime pas de deux rouge d’atmosphère et peut-être teinté d’espoir ou d’ironie…

Le souffle bleu d’une flûte tranche l’air, un homme entre en scène. Des ailes blanches fleurissent et des mains infinies sculptent l’espace. Lentement, les vagues rythment sa méditation. L’homme hésite et se retourne. Éminemment humain, son esprit hésite entre la vie et la mort. Il est là – ici – maintenant. Il se lave. Au-delà, déjà il interroge l’autre…
Soudain l’Autre “Zo Dja Gué”… Une flamme jaillit, elle s’introduit, elle entrouvre sa solitude. Elle est là, tel un instinct puissant, fort, dégageant un érotisme agressif, un égocentrisme. Son corps et son souffle tangibles. Elle a usurpé l’espace. Lui, il imagine. Ses symboles ne lui parlent pas. Il n’entend pas sa voix.
Elle le quitte en laissant l’interrogation de ses symboles…